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L’intérêt d’un ministère de la Ville en Côte d’Ivoire

Ceci est une contribution de Tre Lohoury Jean Philippe, étudiant chercheur en Géographie, les titres sont de la rédaction.

Le mardi 10 juillet 2018, la Côte d’Ivoire a reçu un nouveau gouvernement dans lequel existe un poste ministériel de la ville. Depuis lors, un débat alimente les comptes et page Facebook des internautes ivoiriens sur sa nécessité. Le débat n’est pas neuf puisqu’en avril 2007 Mel Eg Théodore a occupé le poste de ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine dans le gouvernement de Soro Guillaume. Tre Lohoury situe les enjeux de l’importance de ce ministère dans cette nouvelle Côte d’Ivoire.

L’intellectuel devrait voir assis ce que le politicien voit debout. En Afrique, c’est tout le contraire ! A ce sujet, Jerry Rawlings, ce militaire devenu Président du Ghana ayant vaincu la corruption dans son pays disait en 1992 : « Nombreux sont les universitaires qui pensent être des intellectuels, ils sont justes des « académiciens » ».

C’est un crime de lèse-majesté que d’être un étudiant « sociologue urbain ou Géographe » et affirmer que le « ministère de la Ville est inutile », à moins d’avoir été orienté dans ces disciplines par accident ou par erreur !

Busan, ville « verte et intelligente » de la Corée abrite le plus grand centre commercial du monde (Shinsage) ; à Yamoussoukro, il y a l’unique Basilique d’Afrique, plus grande que celle de Rome ! Sa construction ne fut pas un projet du ministère de l’intérieur, tout comme la fondation FHB pour la recherche de la paix n’était pas un projet du ministère de l’urbanisme. Quant au lac aux caïmans, il ne fut pas non plus celui du ministère de l’hygiène, de l’environnement ou de la salubrité.

Tous ces projets n’émanaient pas de la compétence technique d’un ministère quelconque, mais bien de la vision et de la volonté du Président Félix Houphouet Boigny de faire de Yamoussoukro une ville à « vocation particulière »

Le vrai visage des villes ivoiriennes 

Voici le rôle que peut jouer aujourd’hui le ministère très utile de la ville : donner une vocation particulière et singulière aux villes de la Côte d’Ivoire :

1- Agnibilékro peut être la ville de l’innovation technologique de la Côte d’Ivoire comme la Silicon Valley aux États Unis

2- Gohitafla, abriter la plus grande ‘’bibliothèque du monde’’

3- Divo, devenir le plus grand centre de conférence de la CEDEAO

4- Séguela, le plus grand centre commercial de l’UEMOA

5- Bouaké, la ville porte étendard de l’industrialisation du pays en désengorgeant les zones industrielles de Yopougon et Koumassi, qui polluent l’air à Abidjan, elle-même capitale économique

6- Sassandra, ville balnéaire

8- Daloa, ville verte et intelligente

9- Guessabo, ville de pêche

10- Man, ville aérospatiale avec une école de pilotage d’avions et surtout un plan spécial de reconstruction des villes ayant subi les affres de la guerre comme Guiglo, Duékoué, Blolequin, Guitrozon, suivi d’un accompagnement spécifique pour leurs populations.

Nous nous disons qu’Houphouët a rêvé la basilique, il l’a réalisé ; Martin Luther King a rêvé, Obama est devenu Président.

Le ministère de la ville n’est certes pas un ministère régalien (défense, sécurité, monnaie) mais on ne peut lui dénier son rôle de ministère de « coordination et de vision » dans une Côte d’Ivoire où le budget affecté aux collectivités territoriales (mairie,conseil régional, district) est de 0.8% du budget national, l’une des raisons du faible développement des villes de l’intérieur (Zuénoula, Akoupé sans taxis, M’bengué sans voies bitumées). Dans ce contexte, une loi sur le financement du développement territorial à hauteur de 40% du budget national peut être proposée par le ministère de la ville.

Etudiants levons-nous

Chers collègues étudiants, dans une Afrique où les universitaires ont trop échoué en politique pour leur hermétismes ou leur tendance à dire non pour le plaisir de le faire, comprenons qu’il ne suffit pas de réciter les leçons des autres, les cours de nos maîtres, pour estimer que nous sommes assez intellectuels. Car nos recherches ne produisent pas d’effet en dehors des murs de nos universités. On peut être un « brillant universitaire, professeur de théories de Droits et de sciences politiques, constitutionnaliste » et avoir un bilan faible à une élection présidentielle. Regardons le Président Paul Kagamé, militaire qui fait briller le Rwanda ! Le Colonel Kadhafi, militaire qui fit de la Lybie un beau pays ! Le Président Thomas Sankara , militaire avec sa révolution des consciences au Burkina Faso qui vit dans de nombreux jeunes africains. J’ai déjà parlé de Rawlings du Ghana. Plus loin, Fidèle Castro, militaire, a pu donner à Cuba, un pays de Sud, le meilleur système de santé au monde. Vladimir Poutine, militaire, le meilleur système éducatif à la Russie avec 99% de lettrés.

Le ministère de la ville n’est pas un ministère de trop ! Ce qui est de trop et même mauvais, c’est lorsque nos connaissances théoriquement épistémologiques, épistolaires, empiriques ne résolvent rien à la corruption dans nos universités, lorsqu’on devrait payer 10 000 FCFA pour retirer un diplôme ; dénigrer nos amis étudiants auprès des maîtres afin d’obtenir une place de fortune dans une UFR ; le droit de cuissage ; la culture de la mécréance et de la complaisance au mépris de la compétence. Avant de s’insurger dans le débat « citoyen », je ne dis pas encore « politique », que nos recherches servent avant tout à anoblir nos universités !

Enfin, la ville étant un espace « Géographie » où se construisent, se déconstruisent et se reconstruisent la « Sociologie » des sociétés humaines, nous étudiants en sciences humaines et sociales devrions pleinement tirer profit du ministère de la ville en ce sens qu’un « étudiant en sciences économiques bénéficie de 5 ministères lui permettant de s’insérer dans la vie active », un étudiant en Droit dispose du ministère de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques tandis que ceux de l’INPHB et l’ENSEA ont par prédilection, le ministère du plan et du développement. Même si nous trouvons que le « Ministère de la ville » est « vide », donnons-lui du contenu à travers nos humbles propositions comme ci haut, en cela notre rôle d’universitaires et d’intellectuels aurait un sens. Nous avons les plus grandes filières du pays et de nombreux diplômés chômeurs dans nos rangs, ne l’oublions pas ! Ce ministère peut sauver leurs situations avec le lobbying et les parrainages. Accordons donc le bénéfice du doute au ministère de la ville pour ce qu’il n’ait véritablement pas existé dans notre pays auparavant.

Albert Einstein a découvert l’électricité, toute la planète en profite. De Rousseau a pensé la « Liberté », la France en est fière « Liberté, Égalité, Fraternité ». En Afrique, hors des murs des universités, nos théories scientifiques devraient nous permettre de pratiquer la société en apportant la lumière là où le commun des mortels voit l’obscurité. Même en Belgique, il existe un Ministre de la pension (salaire des retraités), il s’appelle Daniel Bacquelaine ! Pour dire comme Sénèque, au lieu de te plaindre de l’obscurité, allume plutôt une bougie dans la nuit et progressivement viendra la lumière car le pessimiste est celui qui voit en l’opportunité une difficulté là ou l’optimiste voit en la difficulté une opportunité.

Ce que nous devons à la Côte d’Ivoire est plus grand que tout ! Je le répète : « L’intellectuel devrait voir assis, ce que le politicien voit débout ! ».

TRE LOHOURY JEAN PHILIPPE
lohoury1@gmail.com


Bien se former grâce au C2D

Nous sommes en 2018, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) dont la mise en œuvre a débuté en 2013 célèbre ses cinq ans. Parmi les huit secteurs, le projet éducation formation augure de lendemains meilleurs. Revenons sur les réalisations et la portée.

Peut-on offrir des emplois à la jeunesse si la formation  de base a été un fiasco ? Évidemment non, le comité de pilotage du C2D l’a bien compris. Le 1er C2D a concédé 61 Milliards (Mds) de FCFA et le 2ème C2D 148 Mds de FCFA. Les résultats visés  se situent entre la base et le sommet. Les  capacités doivent croître en ajoutant une qualité de formation impeccable. Qui veut se former pour se retrouver dans la rue. Donc la formation doit rimer avec les besoins du marché de l’emploi. Les formateurs grands artisans du devenir des élèves et étudiants méritent un encadrement exemplaire. Pour finir, au plafond, le ministère d’où partent tous les systèmes d’éducation formation doit se renforcer afin que les fruits de la chaîne puissent enfanter dans un milieu propice.

Le secteur Education-formation en actes

Plusieurs réalisations figurent dans le plan d’action. Pour le 1er C2D 116 écoles primaires et 40 collèges de proximités construits. Pour le second 200 collèges de proximités sont prévus. Ces établissements scolaires   représentent vraiment un véritable créneau destiné aux élèves des endroits reculés du pays.

‘’Un collège de proximité est  un collège d’enseignement général plus proche des populations rurales, c’est-à-dire construit dans un village. Il garantit un meilleur accès des enfants au collège, une rétention des jeunes filles sur les bancs en luttant contre les décrochages et les grossesses’’. En 2014, le Gouvernement a décidé d’introduire la notion innovante de « collèges de proximité ».

Les élèves en joie dans un collège de proximité
CP: CD avec son aimable autorisation

Pour la célébration des cinq ans du C2D, un concours de poèmes et de dessins a été organisé à l’endroit des écoliers et des collégiens avec pour thème «  mon école de rêve ». La pertinence des œuvres des lauréats a prouvé l’importance que ceux-ci accordent à ces écoles environnantes. Nous retenons de leurs dessins et poèmes une école bien bâtie qui comprend toutes les commodités. Un collège qui leur permettra de ne pas être exposés  à la prostitution, à l’alcool, aux grossesses à  risque sans qu’ils ne soient éloignés de leurs parents.

Les formateurs dans le cadre du C2D reçoivent également des subventions de haut niveau.  Il est envisagé la réhabilitation de deux  Centres d’animation et de formation pédagogiques (Cafop) à Man et Katiola. Dans la même veine figure  le financement de la réforme du système de formation des instituteurs. La formation professionnelle ne pouvait pas rester en marge. Des lycées professionnels  spécialisés seront construits à Man, Botro et à Yamoussoukro. Par analogie au Cafop, l’Ipnetp (Institut Pédagogique National de l’Enseignement technique et Professionnel) sera également réhabilité et renforcé.

Au supérieur, le C2D appuie les grandes écoles et les universités publiques. L’Institut National Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro (Inphb) a été rénové et équipé. Le financement dénommé « Opération coup de poing » s’élève à 1,2 Milliards de FCFA et d’une subvention de plus de 14 Mds de FCFA. Adou Gossan le directeur a indiqué que tous les toits de l’établissement ont connu un renouvellement pour parler d’un aspect de la rénovation. J’ai assisté au lancement d’un séminaire sur la rénovation pédagogique  à l’Ecole supérieure des travaux publics (Estp) le 18 juin 2018. Un contenu pédagogique qui doit  être adapté aux réalités du marché de l’emploi. dans la même optique, une autre école de l’Inphb fait partie. l’École Supérieure d’Agronomie (Esa)  bénéficie, de 2015 à 2018, d’un programme de rénovation institutionnelle et pédagogique, pour un montant de plus de 3 millions d’euros, accompagnée par l’Institut des régions chaudes (IRC) de Montpellier SupAgro (France),  l’Esa, va au cours des deux prochaines années, rénover ses cursus d’ingénieur agronome et d’ingénieur des techniques agricoles, afin de les intégrer au système Licence, Master, Doctorat. Son personnel enseignant, technique et administratif figure parmi les  programme de renforcement de capacités. Les équipements pédagogiques et scientifiques nécessaires à la formation des élèves ingénieurs seront mis à niveau avec les nouveaux défis de l’agriculture ivoirienne..

Le C2D ne mise pas que sur les infrastructures, la documentation constitue un autre pan. Comme le dit Franz Kafka «  Le livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous.».  Afin de sortir les apprenants de l’ignorance 18 000 ouvrages ont été offerts en 2015 à cinq universités et deux grandes écoles.

Avec ces fortes initiatives j’estime que le développement de la Côte d’Ivoire doit son salut en partie au C2D même s’il existe d’autres mécanismes de financement. Mais mon souci réside dans le fait que d’autres projets cruciaux nécessitent une attention.

Mon plaidoyer

Maquette des collèges de proximité CP: Paterne Kraidi

Les collèges de proximité ont innové l’enseignement général par l’insertion des enseignants bivalents. C’est une idée géniale. Et pourtant elle semble être limitée parce que le recrutement est faible. Plusieurs étudiants frappent aux portes de l’Ens (Ecole normale supérieure) alors que le nombre de places prévues ne jouxte pas les carences. Certains  collèges sont ouverts mais les enseignants sont insuffisants. Les élèves se retrouvent parfois en 4ème sans avoir reçu les cours dans certaines disciplines.

Je souhaite que l’Ens puisse être décentralisée afin de recevoir plus de candidats. C’est pareil pour L’Ipnept. Il  est prévu 200 collèges de proximité pour le 2ème C2D, mais il faut prévoir aussi 200 centres de formation technique et professionnelle. Nous sommes d’avis que les élèves formés dans ces centres ne chôment rarement. Vu  plusieurs enfants abandonnent l’école très tôt, si  ces centres sont  proche d’eux ils pourront se reconvertir, tout ceci réduit le nombre de jeunes sans emplois.  Donc il faut recruter plusieurs formateurs. Les collèges sont la plupart en milieu rural, des formations adaptées à l’agriculture, à la pêche doivent être encouragées. A une époque,  après le Bac l’étudiant pouvait choisir de se rendre à l’Ens, nous pouvons revenir à ce système pour combler nos collèges de proximité en déficit d’enseignants.

 

 

 


Le dynamisme du C2D reconnu par Delphine Geny-Stephann

Le jeudi 28 juin 2018 à la primature au Plateau (Abidjan), au cours de la journée consacrée aux cinq ans du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), Madame  Delphine Geny-Stephann, Secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’Economie et des finances  a donné une caution très honorable aux réalisations du C2D.

L’intervention de la Secrétaire d’Etat  a été résumée en quatre grands axes. D’abord elle s’est réjouie pour le fait que la Côte d’Ivoire n’a pas encore obtenu un partenariat semblable avec un autre pays en dehors de la France. « Aucun pays dans le monde n’a avec la Côte d’Ivoire construit un tel partenariat… aussi varié en terme de secteurs et de dialogue avec la société civile ».  

Le  second message s’est orienté sur la transparence du C2D.  Delphine Geny-Stephann a clamé ceci « le C2D c’est la transparence et la redevabilité car le C2D c’est un contrat avec des engagements. Les prises de parole lors de cette cérémonie le montrent, il s’agit d’un mécanisme ouvert, transparent avec des audits… ».

Pour son troisième message ,   la représentante de la partie française  a qualifié le C2D comme un contrat pratique basé sur la concrétisation des projets. « C’est un contrat qui est effectivement mis en œuvre, les engagements sont tenus… La quasi-totalité des 1,125 milliards d’euros prévus ont été engagés et une partie a été décaissée ». a-t-elle indiquée.

Pour finir le quatrième message accorde au C2D une mention spéciale en tant que pièce maîtresse dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. « Le C2d a un impact sur la vie de nombreux ivoiriens.  Il construit des collèges, rénove des pistes, améliore l’accès à l’eau des populations… »

 

Hôpital Saint Jean-Baptiste de Bodo-Tiassalé , une réalisation du C2D CP: C2D avec son aimable autorisation

 Un film a également retracé le bilan des 5 ans du C2D. Les  témoignages des bénéficiaires rassurent les différentes parties prenantes au contrat. Parmi les 23 000 ménages défavorisés qui ont été  raccordés à l’eau potable, une ménagère affirme avoir obtenu un compteur à 10 000 FCFA au lieu de 200 000 FCFA.  En plus Le secteur de l’emploi très diversifié a permis la création de restaurants, fermes, livraison de produits vivriers et bien d’autres activités. Les chiffres indiquent 18500 jeunes formés, 31 500 orientés vers l’auto-emploi.

Quelques domaines d’intervention du C2D : Education de base, Enseignement supérieur et la recherche scientifique, emploi des jeunes, santé , routes, justice…


Le C2D célèbre ses cinq années d’existence

Le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D)  a dédié la journée du 28 juin 2018 pour établir son bilan après cinq années d’exécution de ses projets. La cérémonie se tiendra à la Primature à Abidjan (Plateau).

Le  1er  décembre 2012, la Côte d’Ivoire signait avec la France le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards de FCFA sur la période 2012-2015. Deux ans après, le 3 décembre le deuxième C2D voyait le jour sur la période 2014-2020 et s’élève à 738 milliards de FCFA.

Les financements prennent en compte les secteurs de l’éducation, la santé , l’agriculture, le transport etc… A mi-parcours du projet , la journée du 28 juin permettra de présenter les réalisations déjà opérationnelles et celles qui sont en cours.

Ce sont des activités diversifiées notamment, les audiences du premier ministre, les témoignages des bénéficiaires, un film récapitulatif des projets, un point-presse, une exposition de photos et bien d’autres activités.

Le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) est une retombée suite au point d’ achèvement de l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endetté). Ceci a favorisé l’annulation de La dette extérieure de la Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France. La somme correspondante à la dette est reversée par la France au profit du C2D, destinée à financer des projets de développement et de réduction de la pauvreté. Au total 1900 milliards de FCFA  doivent être investis dans les actions du C2D.

Nous reviendrons sur les oeuvres du C2D dans nos prochains articles.


Ovillage agrandit sa communauté de leaders (partie 1)

 Ovillage est un tiers-lieu libre situé à Abidjan . Une formation de 6 semaines dénommée Ovillage Training Program se tient depuis quelques jours en son sein pour susciter une transformation sociale chez  certaines personnes.

 

Tout part d’abord d’un test de sélection en vue de recueillir les projets pertinents, l’une des premières conditions d’accès au stage. Plus de 60 candidatures ont été recueillies. Finalement une vingtaine de projets a été retenue. Les soumissionnaires sont convoqués pour prendre part au stage qui débute le lundi 23 avril 2018.

La première séance était relative à une prise de contact. Notamment les présentations, les motivations et bien d’autres aspects. Ovillage est une initiative de Cyriac Gbogou (twitter.com/cyriacgbogou) et Florent Youzan(twitter.com/fyouzan).  Ces deux as de la communication numérique s’acharnent sur le partage de leurs expériences afin de hisser plus haut des assoiffés de connaissances. En introduction Florent Youzan indique aux stagiaires que ‘’ Si quelqu’un n’a rien qui le stimule est en train de traverser la vie ‘’. C’est-à-dire que tout le monde doit avoir une passion , savoir ce qu’il aime et veut faire de sa vie. Il ajoute que l’une des ambitions  de Ovillage est de voir les jeunes formés ,  créer des emplois et le réussir.
Ovillage Training Program est la toute première formation avec des enjeux de taille. Il s’agit de créer en chaque apprenant des leaders communautaires pouvant impacter sur leur entourage ainsi que  des entrepreneurs.
Les activités de par leur richesse regroupent des formations diversifiées, des conférences, des partages d’expériences, des sorties basées sur l’aspect communautaire, le développement personnel, l’entrepreneuriat, la communication… Les conférenciers incarnent des valeurs en Côte d’Ivoire en Afrique et dans le monde. Adama Gorou, Gilles Attayi, Patricia Zoundi, Israël Yoroba, Dr Amanita Kane etc.
Six semaines d’intenses travaux meubleront les journées des stagiaires à raison de trois jours par semaine

les apprenants attentifs
CP: Vincent Duplantie avec son aimable autorisation

C’est une équipe très conviviale composée d’étudiants, de juristes, journalistes, économistes, communicants …
Ovillage c’est une communauté avec pour chef du village Vincent Duplantie un québécois, le concierge Cyriac Gbogou, le jardinier Florent  Youzan et la nounou (elle s’occupe des tâches administratives) Marie-André Kouao

A suivre