paternekraidi

Entrepreneuriat en milieu rural : investir dans les cultures industrielles à partir des revenus des cultures de courte saison

 

les femmes actives dans un champ de piment
crédit photo: Paterne Kraidi

A N’Djorekro, les cultures de rente, les cultures vivrières, la transformation de l’anacarde et le cacao sont des réalisations d’Yves Yao Kouamé

N’Djorekro est un village situé à 300 km d’Abidjan, dans la sous-préfecture de Koffi-Amonkro. Yves Yao Kouamé est secrétaire général de la Haute autorité à la bonne gouvernance et, par ailleurs, il est aussi roi des Anofoè (un peuple de Côte d’Ivoire). Il a su semer une bonne graine de plantations qui contribuent largement aujourd’hui au développement de sa région, notamment pour la scolarisation des enfants, la construction d’écoles, la création de coopératives animées par des femmes.  

A partir de l’an 2000, Nanan Anzan Kpin III fut appelé à siéger sur le trône de son royaume. Il hérite de terres qu’il commence alors à mettre en valeur. Pour justifier son choix de la culture de l’anacarde et du cacao, il a a pris le cas de l’hévéa qu’un producteur individuel ne peut transformer parce que cette culture nécessite de grands moyens. Sur ce marché, l’entreprise française Michelin détient plus de 40% de la production du latex, se doter d’une usine de transformation coûterait  une dizaine de milliards. Or Yves Yao Kouamé souhaite donner le goût de la transformation aux ivoiriens, sa production à lui atteint 100 tonnes par an grâce à laquelle il engrange au moins 90 millions. Avec ce montant il peut s’offrir une petite unité de transformation d’alcool et de jus d’anacarde, sans débourser de grands frais.

Yves Yao Kouamé , planteur à N’Djorekro
credit photo: Paterne Kraidi

Créer de grandes plantations à partir des cultures de courte saison

Yves Yao Kouamé a été meilleur producteur de la noix de cajou en 2016. de nombreuses personnes le sollicitent pour savoir comment investir dans les cultures de rente alors qu’ils ne possèdent pas de ressources financières. Sa stratégie est toute simple. Tout planteur doit débuter par l’igname, ensuite les arachides, le piment, les bananiers etc. L’argent obtenu à partir de ces cultures sert largement à faire avancer. Les plantations d’anacardiers et de cacaoyers que nous avons visitées témoignent de cette expérience. « Vous pouvez cultiver le piment sur trois ans. Ensuite, faire les buttes, planter les bananes. Pour le cas de l’igname, sur un hectare il y a environ 5000 buttes. Avec 100 000 FCFA, on peut commencer le champ, l’hectare vous donne 30 tonnes, la tonne coûte 200 000 FCFA. A la fin de l’année vous gagnez 6 000 000 FCFA».
Pour ironiser, il dit que la plupart des ivoiriens ambitionnent pour les postes dans l’administration alors que la fortune se trouve en zone rurale !

les femmes d’une coopérative en route pour le champ
crédit photo: Paterne Kraidi

Coupler vie scolaire et agriculture

Le planteur veut aussi innover pour l’éducation ivoirienne. Il estime que la formation classique a atteint ses limites, pour preuve les étudiants qui achèvent leurs études sans trouver d’emploi. Il  milite pour qu’il y ait plus d’établissements primaires et secondaires dans les zones rurales, des établissements spécialisés dans l’initiation des apprenants à l’agriculture. Les talents que ces écoles pourront déceler seront mûris d’un grand intérêt pour l’entrepreneuriat agricole. Une recette pour juguler le taux du chômage. « Au sein de ces écoles, on peut associer la culture du maïs à l’école primaire et l’igname pour le secondaire. Dans l’évolution de leur formation, leur esprit sera ouvert parce qu’ils seront imprégnés de l’importance qu’a l’agriculture. Ainsi, il est probable que leur choix ne se portera pas automatiquement sur la fonction publique », a-t-il déclaré.

  Astuces pour lutter contre le changement climatique

Jeune cacaoyer sous les bananiers
crédit photo: Paterne Kraidi

Les plantations de cacaoyers d’Yves Yao Kouamé affichent une fière allure. En effet, les plants sont bien entretenus. Vu que le réchauffement climatique produit beaucoup de chaleur, il fallait trouver une solution pour éviter de détruire les pieds de cacao. Le producteur a donc implanté des noix de cajou. Elles grandissent plus vite et servent d’ombre aux jeunes cacaoyers qui en ont grandement besoin. Les bananiers également jouent un rôle capital dans cet apport de l’ombre aux cacaoyers. Le résultat est spectaculaire : un plant peut produire plus de trente cabosses de cacao !

un cacaoyer avec plusieurs cabosses
credit photo: Paterne Kraidi

Nanan Anzan Kpin III pousse encore plus loin la transformation de sa production, il est en train d’expérimenter le beurre de cacao, son utilisation sera destinée à concevoir la pommade avec un ajout du jus de la citronnelle. Ce produit cosmétique permet de lutter contre les piqûres de moustique.

Cet investissement important dans l’agriculture a poussé très loin les villages où se trouvent les plantations. Grâce aux bénéfices que procurent les plantations de Nanan Anzan Kpin III, aujourd’hui les femmes organisées en coopérative tirent leurs sources des revenus dans les cultures de courte saison et la scolarisation des enfants n’est plus un tabou. Un changement intelligent parce-que positif pour tout le monde !

 

 


Et le Revila institua les Journées Universitaires des Objectifs de Développement Durable (JU-ODD)

de gauche à droite: Jean Rock Dago,Prof Affian Kouadio, Dr Gustave Aboua, Tré Lohoury, crédit photo: Revila avec autorisation

Les JU-ODD (Journées Universitaires des Objectifs de Développement Durable) initiées par les étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny à travers le Réseau pour la valorisation de l’intellect et du leadership en Afrique (Revila), les activités se sont tenues dans la journée du mardi 31 octobre au sein du campus de Cocody.

Le 25 septembre 2015, le sommet de l’Assemblée Générale de l’ONU a validé une liste de 17 objectifs dits «Objectifs de Développement Durable (ODD) » représentant la feuille de route pour un monde meilleur d’ici à 2030. Les ODD couvrent l’ensemble des dimensions du développement durable, à savoir la croissance économique, l’intégration sociale et la protection de l’environnement. Les Etats se sont engagés à les atteindre au cours des 15 prochaines années (2016-2030). La Côte d’Ivoire, qui accorde un crédit à son enseignement supérieurn forme des étudiants qui n’attendent pas le gouvernement. Ils anticipent sur les thématiques. C’est pour cela qu’ils ont opté pour le sujet : atteinte des objectifs de développement durable en Côte d’Ivoire.

Pourquoi les étudiants s’engagent-ils ?

Jean Rock Dago, président du comité d’organisation, a évoqué dans son message que les étudiants fougueux dans la recherche d’actions novatrices doivent être encouragés. C’est un tremplin qui va servir à plusieurs acteurs de la société civile de conjuguer leurs efforts afin que les ODD puissent être une réalité en Côte d’Ivoire. Pour Tré Lohoury, président du Revila, les ODD représentent un guide pour le jeune étudiant. En 2030, les jeunes seront les cadres de ce pays donc il invite ses camarades à se mêler de façon assidue afin que les ODD puissent placer le pays sur les hautes marches des économies mondiales.

Les étudiants ont répondu présents massivement , crédit photo Revila avec autorisation

Le soutien des instances étatiques

La question du développement n’émet pas un son sans que les oreilles des ministères n’entende. Celui de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable a dépêché le directeur de l’environnement et du développement durable, le Dr Gustave Aboua, auprès des apprenants. Dans son adresse, il est parti de l’avènement du développement durable depuis les années 70. Les populations veulent dépasser le mode développement industriel, mais penser aux générations futures sans compromettre celle des générations présentes. Dr Aboua stipule qu’il faut se préoccuper de l’avenir des enfants de façon primordiale. Et pour ce faire, il invite tous à éviter le gaspillage. Il mise aussi sur l’utilisation des matériaux durables pour la construction. Pour lui, les ODD ne sont pas l’affaire du gouvernement, ni une affaire de mode. Ils concernent, étudiants, enseignants, universitaires, planteurs …

Les ODD, 17 objectifs

Les Objectifs de Développement Durable déclinés en 17 objectifs avec 169 cibles ambitionnent  atteindre  une portée beaucoup plus large que les 8 OMD (Objectif du Millénaire pour le Développement ) et leurs 21 cibles.

 1. Éradication de la pauvreté : sous toutes ses formes et partout dans le monde.

2. Lutte contre la faim : éliminer la faim et la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

3. Accès à la santé : donner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges.

4. Accès à une éducation de qualité : veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir des possibilités d’apprentissage de qualité dans des conditions équitables tut au long de la vie.

5. Égalité entre les sexes : parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles.

6. Accès à l’eau salubre et l’assainissement : garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

7. Recours aux énergies renouvelables : garantir l’accès à tous à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables à un coût abordable.

8. Accès à des emplois décents: promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.

9. Innovation et infrastructure : mettre en place une infrastructure résistante, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation.

10. Réduction des inégalités : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein.

11. Ville et communauté durable : créer des villes et des établissements humains ouverts à tous, sûrs, résistants et durables.

12. Consommation responsable : instaurer des modes de consommation et de production durables.

13. Lutte contre le changement climatique : prendre des mesures d’urgence pour lutter contre des changements climatiques et leurs répercussions.

14. Protection de la faune et de la flore aquatique : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.

15. Protection de la faune et de la flore terrestres : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.

16. Justice et paix : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces responsables et ouvertes.

17. Partenariats pour les objectifs mondiaux : revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable et renforcer les moyens de ce partenariat.

photo de famille des officiels, Crédit photo: Revila avec autorisation


Hein! Sécurité? ou Insécurité!

Véhicule de la sotra braqué avec impact de balles
crédit photo: Diom Célest

Lundi : 23 000 000 FCFA, Mardi : 15 000 000 FCFA, Mercredi : 7 000 000 FCFA dans des braquages, sans compter les petits vols à l’arraché constitués de biens matériels et de petites sommes d’argent, Abidjan succombe petit à petit et rivalisera avec les cartels mexicains ou les favelas brésiliennes. Des milliers de policiers tentent d’éradiquer l’insécurité. Mais les méthodes des quidams varient et le phénomène s’empire.

L’indice de sécurité en Côte d’Ivoire est passé de «1,6 en janvier 2015, à 1,2 en décembre 2016», a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux, au palais présidentiel le 5 janvier 2017. Tout ceci concourt à une attraction des investisseurs . Pour emboîter le pas aux spécialistes, les mutineries en début d’année, le phénomène des «microbes», les agressions répétées, les coupeurs de route… risquent de plomber notre pays sur une mauvaise note.

Encore des efforts

Lorsqu’on on se retrouve dans une situation d’insécurité, on s’arme de précautions. La scène du lundi 23 octobre 2017  à Port-Bouët (sud d’Abidjan) m’amène à réfléchir amèrement. Une opération dite  »épervier » se poursuit dans la ville et ses environs avec des résultats satisfaisants selon les autorités policières. L’attaque de ce véhicule de transferts de fonds de la Sotra (Société des transports abidjanais) (23 000 000 FCFA) a été orchestrée par quatre bandits. Leur véhicule avait été arraché à Yopougon (nord d’Abidjan) tôt dans la matinée. Que s’est-il passé afin que les services de renseignement ne puissent pas l’intercepter ? Les braqueurs ont traversé la ville, puisque de Yopougon  à Port-Bouët cinq autres communes de la belle capitale économique sont traversées. Voici une grande faille. Dans l’évolution de l’enquête le véhicule en question a été abandonné dans un petit village de la commune en question  dans la même journée, rapportent les sources sécuritaires.

Je m’interroge également sur le fait que 23 millions , équivalent à la population totale  du pays, soient convoyés par deux policiers, or tous  savons que la ville est sous tension.  Je me rappelle encore les années lycées, à la gare lagunaire au Plateau, la Sotra disposait d’un véhicule blindé convoyé par les commandos marins armés jusqu’aux dents. Ils laissaient planer la frayeur sur ceux qui les découvraient la première fois. Ici dans notre pays,  retrouver ces sommes d’argent est synonyme de recherche de  »la sueur d’un cadavre ».

Etablissements scolaires attaqués

Les enfants en conflit avec la loi connus sous le nom de «microbe» ne décolèrent pas néanmoins, ils usent d’autres stratégies d’attaques. Ce même lundi 23 Octobre, un établissement scolaire a été pris d’assaut dans le quartier  de Williamsville (centre d’Abidjan). Élèves, enseignants ont subi le courroux de ces déchaînés. Une grande unité de la CRS y demeure. Qu’est ce qui  empêche qu’elle déploie des hommes dans tous les périmètres. J’estime que ce quartier est bien connu comme une zone de forte criminalité, la solution est de prévenir, ceci pourra sans doute atténuer.  cette alternative doit s’expérimenter  dans plusieurs endroits.  En recoupant les plaintes , la police dispose des lieux d’agressions fréquents. Adjamé liberté sous le pont à partir de 19 h n’hésitez pas à vous aventurer seul, aucune force de l’ordre n’est postée .     

 A l’intérieur du pays  également, des élèves s’affrontent les vendredis soirs à l’arme blanche. Souhaitent-ils étudier ou devenir délinquants? L’influence de la société agressive commence à les posséder. C’est le moment de les ramener à l’ordre.  Certains signalent que des inconnus s’infiltrent parmi eux pour créer la zizanie. Le lycée Municipal Djibo Sounkalo peut témoigner de ces agissements incontrôlés

l’insécurité c’est partout dans le pays.


La Cop 23 intéresse les étudiants ivoiriens

 

 

Les étudiants du revila lors d’une opération ville propre
Crédit photo: Revila avec son aimable autorisation

C’est bientôt la Cop 23 qui se tiendra du 06 au 17 Novembre 2017 à Bonn, à l’ouest de l’Allemagne. Cette capitale de la République fédérale d’Allemagne de 1949 à 1990 accueillera plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire. Les enjeux de la participation de la terre d’Eburnie étaient au centre d’une conférence le samedi 06 octobre 2017  à Blockauss dans la commune de Cocody (Abidjan). Elle a été organisée par des étudiants, sous la houlette de leur Réseau le Revila (Réseau estudiantin pour la valorisation de l’intellect et du leadership africain).

La journée environnementale de l’étudiant, une initiative menée par le Revila s’illustre à point nommé en cette période de grands défis environnementaux. Notamment le réchauffement et les variabilités climatiques.

La Côte d’Ivoire située dans la zone intertropicale subit lourdement ces perturbations. L’expert Gustave Aboua, directeur général de l’environnement  a défini l’importance pour la Côte d’Ivoire de prendre part à la COP 23. Il s’est appuyé sur des projections et des films relatant les causes majeures du réchauffement de la planète.

A cette 23ème Conférence des parties (Cop 23), la Côte d’Ivoire ira défendre sa stratégie bas carbone et ses efforts en termes de développement durable. Aujourd’hui le ministère de la ministre de salubrité, de l’environnement et du développement durable piloté par Anne Ouloto s’attèle à redonner de l’espoir. Le premier samedi du mois est destiné à un embelissement où chaque citoyen est impliqué. Plusieurs actions concourent à redorer la capitale économique, destruction des commerces obstruant les trottoirs, ramassage des ordures ménagères etc. Les tas d’immondices sont encore lésion. L’air est toujours pollué. L’incivisme des citoyens qui négligent la propreté. Les sachets en plastique quoique interdits déambulent toujours. Beaucoup reste à faire.

La stratégie bas carbone, on en parle

Selon Wikipédia, la « Stratégie nationale bas carbone » (SNBC) ou « Stratégie nationale de développement à faible intensité de carbone »1, publiée en novembre 2015  vise la transition énergétique vers une économie et une société « décarbonée », c’est-à-dire ne faisant plus appel aux énergies fossiles, de manière à réduire ou supprimer la contribution d’un Etat au dérèglement climatique (contribution qui passe notamment par l’émission de gaz à effet de serre à partir des combustibles fossiles, et la dégradation des puits de carbone). Elle doit permettre aux pays  d’honorer leurs  engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) aux horizons 2030 et 2050.

Cop 23 à Bonn

La Conférence de Bonn de 2017 sur le climat est une conférence sur le réchauffement climatique.  Elle est la 23e des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

La COP23, organisée par les îles Fidji, mais tenue à Bonn pour des raisons logistiques, devrait se dérouler non loin du campus des Nations unies et du parc Rheinaue.


Après les études place à la détente

 

Les étudiants en Géographie attentifs aux conseils
CP:PATERNE KRAIDI

La plage de Jacqueville (Sud de la Côte d’Ivoire) reçoit les étudiants en Géographie de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan ce samedi 30 septembre 2017.  Ils ont décidé de s’offrir ce moment de découverte du littoral pour tourner une page à cette longue année universitaire. Alimentée par une formation tenace et des grèves à n’en point finir.  Syni Group , un cabinet de formation qui les accompagne dans le domaine du tutorat leur a offerte Cette initiative. Il est piloté par des docteurs en Géographie. Ces derniers leur apportent un encadrement dès que les étudiants franchissent les portes de l’université au niveau académique, psychologique, professionnel…

Pour faire la différence, cette sortie est dénommée Syni beach. Selon Docteur Sylla Yaya, Premier responsable de Syni Group les étudiants tisseront des relations de fraternité. Ils pourront s’accepter dans la diversité pour un lendemain meilleur. Vu qu’il est ambassadeur libre ensemble de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), une formation sera dispensée par l’institution internationale sur ce volet.

En Côte d’Ivoire , les plages diffèrent. A Assinie (Sud-Est), vous pouvez marcher dans la mer sur 100m sans que l’eau ne dépasse vos genoux. Ce n’est pas le cas à Jacqueville . C’est pour cela  le chef du département de Géographie de l’université d’Abidjan, le Professeur Touré Mamoutou a recommandé aux étudiants de ne pas abuser s’ils ne savent pas nager. Et ceci en vue d’éviter les noyades.