A quelques minutes d’une balle dans la tête, elle est relâchée par ses agresseurs

5 mars 2018

A quelques minutes d’une balle dans la tête, elle est relâchée par ses agresseurs

L’histoire de cette dame vient pour nous confirmer l’existence des crimes rituels dans ce pays. Une histoire vraie que j’ai décidé de vous relater. Quatre agresseurs dont une femme ont terrorisé dame W.S .

Le nom de la victime et les lieux ont été modifiés.

Nous sommes en Décembre 2016. Un après-midi bien ensoleillé. W.S une dame (40 ans), décide de se rendre dans sa famille pour les fêtes de fin d’année dans une localité proche de la capitale économique ivoirienne. Son choix se porte sur la commune d’ Adjamé (au centre d’Abidjan).  W.S. emprunte un véhicule en commun (wôrô wôrô, terme employé). Au bord de la voiture, quatre personnes dont une femme assise sur le siège avant. Les passagers embarquent pour Treichville, ( sud d’Abidjan). W.S ignore qu’elle se trouve dans une fournaise avec des démons. Sur le chemin, le chauffeur bifurque la voie principale. Chose curieuse sans doute, il prétexte que l’une des passagers doit récupérer un colis. Le voyage se poursuit. W.S se sent intérieurement menacé. Elle jette son regard sur la gauche une arme est pointée sur ses hanches. Peut-être que son voisin de droite semble être honnête. Lui également sort son pistolet. Et la femme, la mère de tous les temps, c’est elle même le cerveau. « Si tu bronches on te descend », lance t-elle. Quant au chauffeur du taxi,  »madame ne tentez pas de fuir où on vous projette ». 

C’est en ce moment qu’elle a senti se retrouver entre des gangsters de grand chemin, voleurs ou assassins, les idées trotinnent dans la tête. Vers qui se tourner? DIEU, lui seul pourra la sortir de cette merde.

Le cœur  meurtri, les jambes échauffées, W.S est piégée dans un calvaire. Le véhicule accélère comme dans un rallye, sans tenir compte des feux tricolores. Ils empruntent une voie non bitumée sur la route de Bassam ( Sud de la Côte d’Ivoire) jusqu’à déboucher sur la rive d’un cours d’eau. Les ravisseurs font descendre la victime.   La dame chef du gang lui demande d’adresser sa dernière prière. Elle poursuit en insistant sur le fait que tous ceux qu’ils ont conduit en ce lieu ne sont pas repartis vivants. C’est le lieu du crime impuni, le cimetière des crimes rituels.

La bonne dame implore son DIEU pour la sauver des griffes de ces gens. Pendant ce temps la dame tient l’arme qui doit servir à l’abattre. Elle dépouille le sac de W.S, découvre une Bible puis la jette.

Tout d’un coup elle lance un coup de fil. Ensuite , elle se concerte avec ses acolytes.

Elle revient et dit ceci :  » Si je te tue , je prendrai tes péchés sur moi, prie vraiment ton DIEU. » Après ces paroles d’espoir, les ravisseurs prennent la poudre d’escampette, abandonnant la victime sur ce lieu du crime. Elle est sauvée, son DIEU lui a tendu la main.

Ne sachant plus sa localisation, elle a parcouru la brousse pendant de longues heures. La jeune dame arrive tout essoufflée dans un bourg, accueillie par une autre femme. Après avoir raconté son calvaire, la riveraine l’informe que cette voie est empruntée chaque fois par des véhicules, ils entendent des cris mais ignorent ce qui se passe. C’est ainsi que les riverains l’ont hébergé puis elle a regagné son domicile le lendemain.

W.S a échappé à ses bourreaux. Plusieurs n’ont pas eu cette grâce. A suivre de près c’est un réseau bien organisé qui suit une échelle fulgurante.

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