Solidarité : l’opérateur économique Ebah Ehivet compte prendre en charge la formation dans l’enseignement technique des pensionnaires de l’orphelinat de Bingerville

Article : Solidarité : l’opérateur économique Ebah Ehivet compte prendre en charge la formation dans l’enseignement technique des pensionnaires de l’orphelinat de Bingerville
Crédit: Marc Andy
13 septembre 2022

Solidarité : l’opérateur économique Ebah Ehivet compte prendre en charge la formation dans l’enseignement technique des pensionnaires de l’orphelinat de Bingerville

Cet après-midi du dimanche 11 septembre 2022, un calme plat règne sur l’orphelinat de garçons de Bingerville. Il est situé à quelques encablures d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Cet ancien palais du gouverneur (1900) et la belle pelouse donnent l’allure d’un site touristique à visiter. Quelques pensionnaires sont attroupés à jouer au football. Ils n’ont pas eu la chance de bénéficier d’une famille d’accueil pour les vacances.

Toute personne franchissant les portes de l’institution devient un « papa ». Ce jour, Ebah Ehivet habitué des lieux vient apporter le sourire à ces enfants. Dans une joie indescriptible pour lui souhaiter la bienvenue.

Le fondateur de K2R Energy, est venu remplir son devoir de compassion en cette période de rentrée scolaire. Son entreprise est spécialisée dans le développement de réseaux électriques et de télécom.

Ebah Ehivet, les mains chargées de pâtes alimentaires, de bidons d’huile de palme, de sacs de riz et de sucre, a offert une fois de plus ces dons à l’orphelinat. Ce havre humanitaire accueille les enfants orphelins de père et de mère ou orphelin de père ou de mère, des enfants abandonnés ou ayant des parents souffrant de maladies graves.

« Chaque année quand je peux, je viens faire un don à l’orphelinat de Bingerville pour montrer mon attachement à cet établissement, pour témoigner tout l’amour que je porte à tous ces orphelins, qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux. », a-t-il déclaré. Très porté par les œuvres sociales, Ebah Ehivet répond à l’appel des responsables de l’orphelinat qui lancent toujours un appel aux bonnes volontés. En effet, le budget attribué par l’Etat pour la prise en charge demeure insuffisant.

Ebah Ehivet remet de façon symbolique un don à un pensionnaire

Ebah Ehivet est un entrepreneur, cette année, il est venu avec un autre projet. Celui de permettre à certains enfants qui souhaitent évoluer dans la formation professionnelle et technique d’être pris en charge. Suivra ensuite un accompagnement pour une insertion professionnelle. Ceux-ci pourront profiter des notions d’entrepreneuriat au sein de K2R Energy.

Ebah Ehivet qui s’affiche comme leader dans le milieu énergétique en Afrique de l’Ouest et les télécoms GSM. Il ambitionne de se lancer dans les prochains mois, dans l’énergie solaire et l’hydraulique en s’ouvrant sur le marché de l’Afrique centrale.

http://www.minutes-eco.com/news/2425-entreprise-ehivet-ebah-l-entrepreneur-ivoirien-a-la-conquete-sous-regionale

Orphelinat créé à l’époque coloniale

Pour raconter l’histoire de cet orphelinat, il faut remonter aux années 1900. En effet, à partir de 1910, le gouverneur Gabriel Angoulvant est confronté « aux preuves vivantes visibles »  des rapports extraconjugaux des colons qui ne résistent pas aux charmes des femmes ‘’indigènes’’. Un foyer est créé à Ouagadougou pour accueillir tous ces métis de l’Afrique occidentale française. En 1934, après le transfert de la capitale à Abidjan, le responsable de l’éducation demande et obtient le transfert du foyer des métis de Ouaga à l’ancien palais du gouverneur à Bingerville sur un site de plus de 4 hectares. Les premiers pensionnaires arrivent en 1935. Mais l’institution ouvre officiellement ses portes en 1939.

Ensuite l’institution va accueillir les orphelins des anciens combattants tombés au front pour la France afin de leur donner une éducation en reconnaissance du sacrifice de leurs pères. C’est ainsi qu’en novembre 1953, le foyer des métis devient l’orphelinat national de Côte d’Ivoire.

Mais en 1972, l’Etat est obligé de créer l’orphelinat des filles de Grand-Bassam pour mettre fin à la proximité entre les pensionnaires filles et garçons dont résultaient de nombreuses grossesses. Et depuis, l’orphelinat de Bingerville est le domaine réservé aux «jeunes messieurs».

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